2009 – Cycle des conférences apéritives de l’APHPO
Sous le titre « Trésors et châteaux en Languedoc-Roussillon », le cycle 2009 des conférences apéritives de l’APHPO s’intéresse à la lecture du paysage castral et à ses éléments d’architecture, à l’impact social généré par la présence des châteaux à l’époque moderne, à leur représentation à l’époque contemporaine.
Organisé en partenariat avec l’IFCT – Institut Franco-Catalan Transfrontalier de l’Université de Perpignan-Via Domitia, il se tient à la nouvelle Maison des Pays Catalans, chemin de la Passio Vieilla à Perpignan.Plan d’accès à la Maison des Pays Catalans.
Mercredi 18 novembre 2009Sous le titre : « Présentation virtuelle des châteaux du Roussillon au 21e siècle », M. Georges Riester, président de l’association Axion, présente les travaux de cet organisme socio-éducatif, ayant notamment pour but la production et la réalisation de films d’animation. Cette conférence porte en particulier sur les réalisations effectuées à partir du patrimoine historique de Perpignan et des Pyrénées-Orientales.
Mercredi 21 octobre 2009Présentation des collections patrimoniales de la Médiathèque de Perpignan, des actions menées pour la conservation et la mise en valeur des fonds ; introduction à l’histoire et aux techniques du livre du Moyen Age à nos jours : manuscrits, incunables, ouvrages imprimés du 16e au 19e siècle, livres d’artistes : tels sont les thèmes de la conférence de Mme Marie-Andrée Calafat, bibliothécaire, responsable des fonds patrimoniaux et du département de catalan.
Mercredi 29 mai 2009 à 18 hEdwige Praca - « Un inédit : l’inventaire du château de Rennes en 1753 »
L’inventaire du château de Rennes a été dressé en 1753 lors du décès de François d’Hautpoul, dernier seigneur et baron de Rennes. Il permet de poser un regard documenté sur les biens meubles, l’organisation du château et la famille d’Hautpoul avant la Révolution française. Une description de la collection de monnaies appartenant aux de Fleury, successeurs de la lignée d’Hautpoul, complète cette présentation. Conférence par E. Praca, historienne et vice présidente de l'APHPO.
Mercredi 29 avril 2009 à 18 hSabine Got-Castellvi - « Trésors numismatiques des Pyrénées-Orientales »
« Notre département est riche en découvertes et les trésors enfouis à différentes époques permettant d'appréhender à la fois l'histoire locale mais aussi la circulation monétaire. Nous nous attacherons essentiellement à présenter ceux appartenant à la collection du musée Puig ou ceux mis en dépôt, car ils sont étudiés ou en cours d'étude (Bompas, Port-Vendres, St-Estève...) » indique Sabine Got-Castellvi, responsable du Musée des monnaies et médailles J. Puig à Perpignan. Une conférence illustrée à ne pas manquer.
Mercredi 25 mars 2009 à 18 h
Michel Brunet - « Rapports sociaux entre seigneurs et paysans dans la 2nde moitié du XVIIIe s.»
Au XVIIIe siècle, la seigneurie, qui était au départ une sorte de petit état quasi indépendant, n’est plus qu’une circonscription judiciaire et administrative parmi d’autres. Les villageois roussillonnais se chamaillent volontiers avec leur seigneur mais ils font parfois appel à lui pour les protéger contre les agents du roi ou contre leurs voisins.
Un développement présenté par Michel Brunet, professeur honoraire de l’université de Toulouse Le Mirail.
Mercredi 25 fevrier 2009 à 18 hAlain Ayats - « Civils et militaires : la cohabitation en Roussillon au XVIIe siècle »
Quel est le bilan des rapports entre troupes et population locale en cette période agitée ? Alain Ayats, enseignant, auteur et docteur en histoire, intervient sur un thème sensible consacré à l’histoire de la frontière, au fait militaire et à ses conséquences à une époque charnière de l’histoire du Roussillon. A noter en effet ce propos de l'auteur : « Au cours du XVIIe siècle, les Comtés nord-catalans ont connu un état de guerre quasi permanent. Plus de 40 années de conflit, entrecoupées de quelques périodes de paix au cours desquelles on reste vigilant et où l'on s'active parfois à des travaux de fortification effectués par la troupe. Ainsi, le poids de la population militaire a pu être écrasant : on a parfois compté 1 militaire pour 2 civils. D'où une cohabitation souvent difficile entre des soldats peu ou pas payés, indisciplinés, et des civils le plus souvent victimes, mais pas toujours. »